Bonne affaire ce week-end. A confirmer samedi contre une équipe qui aura besoin de points.
D'après La Voix du Nord de ce matin, Gnanduillet est sorti assez tôt, donc sur blessure : espérons que ce ne soit pas trop grave. Ott a été excellent.
LILLE - POISSY 0-1 (0-0) Arbitre : M. Trepagne assisté de MM. Normand et Dor. But : Macalou (90e). Avertissements au Lillois Pennacchio (6e) ; aux Pisciacais Salep (17e), Jaffard (90e+4).
LILLE Mouko ; Van Dam, El Mourabet, Mendy, Willems ; Riff (Debordeaux, 66e) Pennacchio ; Origi, Michel, Klonaridis (Gherardi, 88e) ; Regnier (Damessi, 63e). Entraîneur : Rachid Chihab.
POISSY Ott ; Gadjard, Salep, Couto Pinto (Bouchellig, 80e), Jaffard ; Le Bigot, Pietre ; Marena, Ngam, Gomis (Macalou, 88e) ; Gnanduillet (Sylva, 15e). Entraîneur : Thierry Bocquet.
Alors que l'on s'acheminait vers un partage des points qui n'avait rien d'illogique compte tenu du manque de réalisme lillois, les Pisciacais trouvaient la faille sur l'une des rares occasions qu'ils s'étaient procurés.
Macalou, monté au jeu deux minutes auparavant, reprenait un coup franc de Pietre pour tromper Mouko. La défense nordiste était loin d'être exempte de tout reproche sur le coup. Le coaching de Thierry Bocquet avait payé. L'entraîneur de Poissy reconnaissait qu'il s'agissait là d'un parfait hold-up, Un « Braquo » comme le disaient ses hommes à la sortie du terrain. « Nous avons bien défendu face à une bonne équipe lilloise, qui pratique un bon football en mouvements. Les Lillois ont certes été dangereux mais sans s'être procurés de grosses occasions. » Il avait pourtant fallu un sauvetage de Gadjard devant la ligne pour éviter que les Nordistes n'ouvrent la marque par Klonaridis, et ce, après seize minutes de jeu. Par deux fois, les Lillois firent même trembler les filets mais monsieur Trepagne annula les buts pour charge sur le gardien, puis pour hors-jeu.
En gagnant son duel avec Regnier qui se présentait seul devant lui, en détournant un tir puissant de Debordeaux, en captant en deux temps une reprise de Damessi, Ott, le gardien pisciacais se muait en sauveur. Il allait encore se mettre en évidence dans le temps additionnel sur deux coups francs de Pennacchio et de Gherardi, empêchant Lille d'égaliser.
Rachid Chihab reconnaissait d'ailleurs que « même si nous n'avons pas été flamboyants, nous aurions dû marquer. C'est dommage car nous étions dans l'état d'esprit. »
JEAN-MARY MAYEUR